par Richard » 24 Octobre 2012, 10:55
Georges Delerue est une musique Française, purement Française avec des origines et des mélodies dont l'inspiration s'avère clairement attaché à l'histoire de notre pays. Nick Glennie-Smith est une musique (pour parler vulgairement) "Zimmerienne". J'entend par là, mondiale, par définition, allant de l'avant ; car déterminée à être comprise en profondeur par le monde entier, dont la compréhension s'avère (avant tout) être une étude d'illustration. Nick Glennie-Smith possède une musique nettement illustrative au spectacle qui n'était pas le cas de Georges Delerue. Je m'explique, une musique d'inspiration Française et Vendéenne pour un spectacle racontant l'histoire de notre pays n'est pas que illustrative mais deviens alors argumentaire. La musique est la jonction entre les acteurs et ce qu'ils font sur scène. Ce soucis de liaison entre la musique et les acteurs avait été perdu pendant un certain temps avec la nouvelle version (pour une nouvelle fois parler vulgairement au sens éthologique du mot) de la Cinéscénie "Américanisée". Ce soucis tente d'être pallié par de nouveaux thèmes et de nouvelles chorégraphies afin que musique et acteur ne fasse qu'un. Nous noterons bien entendus la danse des bannières, celle de la brioche et la nouvelle guerre 2012. Le chemin est encore long mais les metteurs en scènes de la Cinéscénie rattrapent ce vice que nous avions pris dans le passé pour retrouver un peu l'âme du spectacle que nous avions (involontairement) mis de côté. Là est la jonction entre les deux versions de la Cinéscénie. Certains nouveaux puyfolais dirons sans aucun mal que j'ai un peu tord et ils auront tout à fait raison. Je leur répondrai juste qu'ils n'ont jamais vécu les anciennes Cinéscénie de Georges Delerue, qu'ils peuvent ce faire une idée sur la compréhension de cet argument mais qu'ils ne remplacerons jamais ce que nous avons en tête quand les souvenirs de cette ancienne chevalerie ou vie quotidienne, quand les choeurs du final ou les trompettes du ballet d'hiver raisonneront une nouvelle fois dans nos oreilles.